J'ai cuisiné une courge spaghetti !
A force de lire de çà, de là, des allusions à une mythique "courge spaghetti", j'ai eu la chance d'en croiser une au marché l'autre jour. Coup de chance, elle a bien voulu rentrer à la maison avec moi. Pour ceux et celles qui n'en auraient jamais vu, ça a l'air... d'une courge.
On la cuit 45 minutes dans une cocotte d'eau bouillante (pas besoin de recouvrir complètement la courge d'eau... de toute façon elle flotte !).
Une fois refroidie, on la coupe en deux et on enlève les fils et les graines. Reste la chair compacte.
En grattant cette chair à la cuillère à soupe, on la voit se détacher par filaments : c'est de ces spaghettis de chair que la courge tire son nom.
Que faire de tout ça ? Voyez qu'il y a de quoi remplir un grand plat (celui-ci fait une trentaine de centimètres de long) sur plusieurs centimètres d'épaisseur.
Pour ce coup-là, j'ai utilisé un stock de sauce bolognaise sorti de mon congélateur (mais faite maison) et j'ai terminé par de l'emmental râpé, gratiné le tout 20 minutes à four 180°.
J'ai lu aussi dans Régal de ce mois-ci (dossier de quelques pages sur les courges) qu'on pouvait facilement en faire des röstis. Pourquoi pas, à condition de bien les sécher dans un torchon (même problème qu'avec des pommes de terre finalement) : cette chair est quand même très humide.
Le verdict ?
Ce brave gratin est délicieux, mais la courge spaghetti est un animal qu'il faut patiemment traquer à l'automne. Le potimarron se montre davantage sur mes étals de marché en ce moment, et je le farcis plus souvent que cette jolie courge. Mais si j'en recroise une autre... malheur à elle !